France, Elections 2022. Une situation complexe. L’extrême droite est-elle en situation de ramasser les fruits des propagandes réalisées pour elle, depuis des années, par des médias nationaux qui ont soit totalement perdu le Nord (et le Sud), soit sont dirigés par des sympathisants ou des engagés de ce camp politique, pourtant laminé par sa collaboration avec l’occupant nazi depuis 1945 ?Il ne faut pas tirer de conclusion hâtive parce que…
D’un côté, le pas-encore candidat (à la date du 9 novembre) présidentiel, est crédité du meilleur score au premier tour des élections présidentielles, par des instituts de sondage sont les méthodes sont, secrètes, étonnantes, cavalières, potentiellement mal intentionnées, mal exécutées. Le fait que la moitié des électrices et électeurs inscrits soit, à cette date, sans avis sur leur choix à venir, dit tout de la fragilité de ces sondages, dont nombre de penseurs et de citoyens remettent totalement en cause, sans effet à ce jour. Est-il crédible que le Président en place dispose d’un tel soutien ? Qu’il ait un soutien réel, tant auprès des bénéficiaires de sa politique (certains métiers, les actionnaires, les hauts revenus), que d’une partie non négligeable des « séniors », c’est sans doute incontestable, mais cela le place t-il au niveau indiqué ? C’est très difficile de le savoir, d’en être certain. En dessous de ce score, il y aurait une extrême droite divisée, dont une partie se porterait sur la sempiternelle candidate Le Pen, et sur l’inattendu Zemmour. La droite LR suivrait. Ce qui signifierait que les quatre candidats les plus plébiscités seraient des représentants de la droite et de l’extrême droite, étant donné que LREM a fait le choix de mener une politique à la fois de droite et d’extrême-droite.
Après, les premiers candidats de la gauche, « officielle » (PS, Verts) et la gauche sociale (LFI, PC, NPA, LO, PRCF), se suivraient. En tête de cette liste se tient, toujours selon les mêmes sondages, Mélenchon, pour la LFI. Ceux et celles qui sont sûrs d’eux seraient donc si nombreux que droite et extrême-droite connaîtraient déjà ce que pourrait être leur résultat au premier tour. Les citoyens qui ne se contentent pas d’un slogan raciste pour rallier une figure et une candidature seraient, eux, moins fixés, voire pas du tout déterminés, et pourraient ou décider tardivement, ce qui est logiquement, ou décider de ne rien décider, et on sait que, en France, l’abstention peut être très élevée. MAIS TOUT CELA s’établit alors que les campagnes n’ont pas vraiment commencé. Rien n’est donc joué. Et puisque rien n’est encore joué, il est important de contribuer aux débats publics, aux échanges entre les citoyens, par des propositions progressistes, rigoureuses, parce qu’il ne faut pas abandonner la France et les Français aux fous haineux qui rêvent d’une nouvelle guerre civile, ou d’imposer aux Français une cure d’austérité XXXXXLLLLL, comme les Grecs qui en bavent depuis des années. C’est pourquoi cette page sera consacrée, non aux horreurs, aux stupidités, et aux contradictions de la droite/extrême-droite, mais à des propositions dont, jusqu’ici, vous n’avez jamais entendu parler, ou vous entendez peu parler, parce que les médias français ont perdu leur charte déontologique. Et la première de ces propositions est de défendre une perspective inédite : 100 millions de Français en 2050.